Images parallèles

Exposition arts numériques
Du mardi au samedi
14h – 18h
ENSIIE
(entrée au 17 Cours Blaise Pascal)
Durée de la visite : 45 min

Au moment où le futur imaginé par la littérature des années 80 devient notre réalité, il est tentant de proposer un « retour vers le futur » ; de replonger dans l’imaginaire des technologies d’il y a 30 ans déjà. Le futur était alors plein de promesses (souvenez-vous « l’an 2000 ») et de menaces que la littérature cyberpunk dépeignait sans tendresse. En 2013, de jeunes artistes abordent ce patrimoine – ce futur désuet – comme un terrain de jeu .L’intention de l’exposition Images parallèles est de créer un espace interlope ou l’on peut appréhender par les sens et par la poésie cet héritage rétro-futuriste ; grâce à la création artistique contemporaine, et notamment à travers les insaisissables arts numériques.
Le lieu même de l’exposition et les œuvres proposées jouent avec nos sens, nos perceptions mais aussi avec nos parti-pris imaginaires issus de notre carcan culturel occidental, et dorénavant cyberpunk. Il est toujours riche de glisser dans les interstices, dans les limites de notre compréhension pour se confronter à l’inconnu. Ce dernier surgit, comme dans un roman fantastique, au milieu d’un endroit que l’on croit connaître et maîtriser. L’inquiétude fugace, le vacillement éphémère de la réalité, l’absurdité soudaine de nos référents culturels, la révélation du simulacre ; ou plus clairement le jaillissement du fantastique et du merveilleux dans notre imaginaire des technologies, voilà ce que nous souhaitons provoquer.
LES ŒUVRES

  • From Russia, With Love– Damien Aspe, Sculpture – 2007
  • Le 5e sommeil – Balthazar Auxiètre, Installation de réalité virtuelle
  • Les contraires – Flavien Théry, Installation électro-numérique – 2012
  • Astrales et XML – Tomek Jarolim, Installation numérique et stellaire – 2013
  • Nuage – Laurent Pernot, Vidéo – 2012
  • Raqs – Haythem Zakaria, Installation vidéo générative – 2010
  • Revolutions – Paul Destieu, Vidéo – 2012
  • Néotopie – Alexander Duke, Vidéo – 2013
  • Spectre – Flavien Théry, Installation électro-numérique – 2012
  • Trophy Hunting – Chen Zou, Jeu d’ombres chinoises interactives – 2012
  • Universal sculpture Beauty – Damien Aspe, Sculpture – 2007
  • Soundself – Robin Arnott, Evan Balster & Topher Sipes, >Installation sonore empathique – 2013

Bonus Stage

Exposition Jeux vidéo
Du lundi au vendredi
14h – 18h
ENSIIE
(Entrée 1 square de la Résistance)
Durée de la visite : 15 min

Cette exposition de jeux vidéo présente des « jeux d’auteurs » et des prototypes de jeux. Bonus Stage joue avec les publics et s’amuse de son titre qui désigne dans le lexique de la game culture un espace bonus réservé aux plus curieux. La sélection de jeux est présentée sur des bornes d’arcade “revisitées”. Intitulée Arcade didn’t have keyboards, elle a été conçue et proposée par le collectif One Life Remains durant leur résidence au Théâtre de l’Agora en 2012.
Dans Arcade Didn’t Have Keyboards, sticks et boutons sont abandonnés au profit des claviers pour rendre hommage à certains auteurs dont les jeux sont marqués par une utilisation singulière de cette interface. Afin de conserver les gameplays originaux, les touches inutiles ont été retirées pour ne garder que les commandes nécessaires au jeu. L’état de ces claviers amputés témoigne des différents styles de jeux qui attendent le visiteur ; d’une unique barre Espace que l’on presse paisiblement, au clavier entier qui mobilise souplesse et coordination.
« Il est aujourd’hui courant de diffuser des jeux indépendants via des bornes d’arcades. A l’instar d’un Winnitron ou d’un Torontron, ces cabinets d’arcade, à l’esthétique do it yourself, peuvent accueillir différents titres, souvent inspirés par le style de ces machines mythiques des années 80, tant pour leur environnement graphique que pour leurs interfaces. Arcades didn’t have keyboards se conçoit comme une réflexion autour cette tendance actuelle de la scène indépendante. Tout en conservant l’esprit initial de ce dispositif, One Life Remains en revisite le concept par une sélection de jeux jouables… au clavier ! » – Marion Coville & Simon Bachelier.