©SIANA
Artistes en résidence, Marie-julie Bourgeois et Barthélémy Antoine-Loeff ont imaginé une exposition immersive et sensorielle, projetant le visiteur dans un univers dystopique au climat et à l’environnement modifiés. Point de départ de cette résidence, « Nos Météores : Fictions atmosphériques » fut présentée à la Galerie Cesària Évora de l’Université d’Evry Val d’Essonne en janvier et février 2020. En échos à celle-ci, s’en est suivi un travail de fabrication de fictions atmosphériques en collaboration avec les publics scolaires essonniens.
« Nos Météores : Fictions atmosphériques » est un cycle d’expositions, de rencontres et d’ateliers de création sur les enjeux des débris spatiaux à travers la pollution de l’espace et de l’atmosphère.
Exposition : travaux réalisés avec des étudiants de 4 cours à l’Université, les lycées Brassens, Prévert… et BKE, Agence de Création audiovisuelle d’Évry
Un projet des artistes en résidence Marie-julie Bourgeois & Barthélémy Antoine-Lœff, présenté par SIANA
Résidence artistique soutenue par le Conseil Régional d’Île-de-France et le réseau Exoplanète Terre
Marie Julie Bourgeois
Artiste numérique & Designer, Docteure en Esthétique Science et Technologie des Arts et Enseignante. Française née en 1981 à Paris, elle vit et travaille à Cachan.
En 2008, elle suit le Mastère Nouveaux Médias de l’ENSCI dans lequel elle amorce une recherche utilisant les technologies numériques. Puis elle intègre le cycle de recherche d’EnsadLab sur les Dispositifs Relationnels et les Installations Interactives en 2009. En 2018, elle soutient un doctorat en Esthétique, sciences et technologies des arts sur les « Fictions solaires : les dispositifs qui simulent les comportements de la lumière du Soleil » à l’Université Paris 8. Elle enseigne depuis 2013 à l’Université de Paris-Saclay et depuis 2021 elle a co-fondé le CondéDesignLab à l’École De Condé à Paris.
Barthélémy Antoine-Loeff
Artiste plasticien dont les créations d’œuvres d’art optique et numériques, parfois interactives, souvent immersives, expriment des univers oniriques traversées par une relation contemplative et écologique de la nature et des éléments. L’artiste réalise des espaces de partage de son ressenti face aux « forces » du monde: onirisme, énergies, matières, technologies. Se refusant à se placer dans le champ du sublime kantien, il se positionne à l’endroit de l’émerveillement et l’engouement enfantin, comme pour revendiquer la part du rêve que nous développons enfant et qui reste à jamais notre « moteur désirant » tout au long de notre vie. Résolument axés sur des questions écologiques, ses recherches actuelles l’amènent à questionner la rentabilité d’une réparation du climat, non sans ironie, de la disparition de la cryosphère et de son impact sur nos modes de vie, ainsi que du coût énergétique de ses travaux exposés. (Nicolas Rosette, commissaire d’exposition).